Peux-tu te décrire en trois mots ?
Fort, résilient et tenace.
À quel âge as-tu commencé l’escrime et comment y es-tu arrivé ?
J'ai commencé à l'âge de six ans. Tout a commencé lorsque j'ai vu une photo dans un magazine qui m'a fasciné. J'ai dit à mes parents que je voulais essayer. Par chance, un entraîneur est venu faire une démonstration dans mon école, et c'est là que tout a commencé.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de viser la performance ?
Au départ, je faisais de la compétition pour le plaisir. Petit à petit, en remportant des victoires, j'ai réalisé que j'avais du potentiel. Cela m'a poussé à continuer et à viser toujours plus haut.
Comment gères-tu la pression de la compétition et l'adversité ?
Ça dépend des moments. Parfois, j'arrive à gérer la pression, et d'autres fois, c'est plus difficile. Ce qui est plus simple, c'est l'adversité directe, car ton adversaire est comme toi, avec la même envie de gagner. C'est plus compliqué de gérer l'environnement extérieur, qui peut être déstabilisant. L'adversité, c'est très instinctif, presque animal : c'est lui ou toi.
En quoi les Jeux olympiques de Paris 2024 sont-ils différents pour toi et que représentent-ils ?
Les Jeux olympiques à Paris sont particuliers car ils se déroulent à la maison. C'est plus facile pour nos proches de venir nous soutenir, et il y a une énergie et une atmosphère incroyable autour de nous. On sent qu'on est porté par tout le pays. Ce ne sont pas seulement des Jeux olympiques, ce sont les Jeux olympiques pour tous les Français. Ce sera une grande fête où nous pourrons tous profiter ensemble.
Tu prépares les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec ta femme (Manon Apithy-Brunet). Comment vous rendez-vous meilleurs ?
Vivre cette compétition avec Manon est une expérience incroyable. Nous partageons la même passion. Quand tout va bien, nous nous tirons mutuellement vers le haut. Et si l'un de nous traverse une période plus difficile, l'autre est là pour le soutenir, car nous nous connaissons mieux que personne.
De quoi es-tu le plus fier, dans ta carrière sportive ou autre ?
C'est difficile de choisir. Je suis fier de mon parcours en général, de tout ce que j'ai accompli dans ma vie.
As-tu une tradition ou un rituel avant une compétition ?
(Rires) Je vais aux toilettes ! Non, en réalité, je n'ai pas de rituel particulier. J'essaie de ne pas reproduire les mêmes gestes à chaque fois, pour éviter de tomber dans une routine. Cela m'aide à rester flexible et à mieux gérer les imprévus.
As-tu une anecdote à propos de ta collaboration avec la marque ?
Quand j'ai annoncé à mes amis que j'avais signé avec Le Coq sportif, ils ont plaisanté en disant que cela m'allait bien car "je suis un coq" (en référence au symbole de la marque). Ça m'a amusé et je me suis senti bien dans ce partenariat. Je pense que je représente bien la marque et j'essaie de le faire avec fierté.
Quelle est ta pièce préférée de la gamme Équipe de France ?
Le survêtement podium. Et c'est parfait, car je compte bien être élégant pour aller chercher ma médaille !